« Cette catégorisation excessive va en contrepartie laisser la gestion des ressources humaines désarmée face à toute situation particulière, atypique ou spécifique qui passe par des solutions originales. La gestion individuelle ressemble ici beaucoup à du traitement de masse, à l’unité. Toute individualité est donc prise en compte au travers d’un filtre et d’un mode de classement, qui interdit l’exception. On constate d’ailleurs que ces approches, très normatives sur le fond, même si elles prônent une grande adaptation sur la forme, sont surtout utilisées avec des populations cadres, comme si c’était à ce niveau qu’il fallait introduire de la conformité psychologique. » Sandra Bellier, Le savoir-être dans l’entreprise, Paris, Vuibert, 2004, p. 45.